Ma drogue...

mercredi 7 mai 2008

Je sais, je me fais rare ces temps-ci.

Moins envie d’écrire.

Mr l’ex qui me prend toujours autant la tête,

Des projets qui se bousculent et des journées qui ne font que 24h

Le beau temps qui me donne des ailes

Et une passion qui refait surface après des mois d’endormissement : la photographie…

Quand je dis passion, je ne parle pas seulement des petites photos de famille que l’on fait à la va vite pour ne pas oublier ces moments uniques que l’on peut vivre tous les jours ou exceptionnellement, ou des photos de voyages qui font des souvenirs pour nos vieux jours…non…Mes photos sont de tout et de rien, d’une personne ou d’une chose…juste un « truc » qui me parle, qui m’attire, qui excite mon regard, une ombre, une lumière, une couleur, un amas ou l’infini d’une distance, une expression du visage, une foule…

Je devais avoir 12 ans lorsque mon beau père (comprendre l’homme qui a pourrit la vie de ma mère durant 18 années) m’a mis mon premier appareil photo entre les mains. Je ne parlais pas, ou peu. Je ne faisais qu’écrire (comme beaucoup de gamines de mon âge je crois, je tenais un journal, je l’ai fais durant pas mal d’années, j’avoue…) Il voulait que je m’exprime. Il a trouvé la meilleure des façons, celle qui me convenait. J’ai passé alors des journées entières à mitrailler tout ce qui me passait sous la main…il a tout développé à l’époque, pellicules après pellicules (pfffiouuuu, y a 20 ans le numérique n’avais pas encore ses lettres de noblesse !) Puis il commentait ce que je prenais en photo…du coup je me suis mise à commenter avec lui. C’est une des rares choses qui nous a rapprochés. J’ai tellement aimé la photographie que j’ai voulu longtemps en faire mon métier…vieux rêve de gosse : journaliste reporter, à courir aux quatre coins de la planète, l’appareil photo autour du coup, le téléphone à l’oreille, le calepin dans la main (comment ça, ça fait cliché ??!!)…je ne sais pas si je dois remercier ma mère de m’avoir remis « les idées en place » à l’époque et m’avoir amenée à la « raison » en m’empêchant de faire une école de journalisme. C’était selon elle, une « voie de garage mal fréquentée » hummm…